Au Maroc, les avantages fiscaux ont toujours étaient un instrument d’action dela politique économique. A la fin des années 1960, les principaux secteurs de l’économie ont bénéficié d’exonérations fiscales dans le cadre de plans d’investissements (agricole, industriel, immobilier).
L’analyse de la pertinence des exonérations fiscales octroyées aux trois secteurs a été opérée en passant au crible les principaux arguments plaidant pour le maintien du système actuel : un handicap économique en raison d’une défaillance étatique, une politique de discrimination positive, augmenter la compétitivité face à la concurrence fiscale étrangère.Cette analyse a conclu que les secteurs exonérés n’affichent en réalité aucune situation justifiant les dépenses fiscales qui leur sont accordées.